Patrick Piuze est né en 1973 au Québec dans une famille qui n'a rien à voir avec le vin. C'est lorsqu'il est jeune adulte qu'il rencontre Marc Chapoutier, qui le fera voyager dans le monde entier (Australie et Afrique du Sud, entre autre). Il revient pour un court séjour à Montréal en 1997 pour ouvrir le bar à vins Le Pinot Noir sur la rue St-Denis, mais l'appel de la vigne est trop fort et il décide de repartir en France en 2000 pour aller faire les vendanges en Bourgogne pendant trois semaines. Ces trois semaines sont devenues des années puisqu'il n'est jamais revenu et en 2008, après plusieurs années à travailler chez différents vignerons, il se part en affaire et décide d'acheter des raisins pour les vinifier à Chablis.
[caption id="attachment_397122" align="aligncenter" width="200"] via SAQ.com[/caption]
Plusieurs de ses vins sont disponibles en SAQ, mais notre pref est sa bulle en méthode traditionnelle non dosée. Très similaire à un Champagne en terme de goût, on adore la bulle onctueuse, le taux de sucre bas et le prix tout doux. Disponible ici.
Les Trois Moineaux, en Ontario
Credit: via troismoineaux.com
OK, l'Ontario c'est pas siii loin... mais le climat vinicole est complètement différent. Louis, Francis et Jean-Sébastien se sont rencontré en 2010 lorsqu'ils étudiaient en sommellerie à l'ITHQ. Tous passionnés de bons jus, c'est en 2015 qu'ils dégustent le premier millésime du vin de garage de Louis à Lassalle. Ils auraient beaucoup aimé acheter leurs propres raisins au Québec, mais à l'époque, il y a peu de raisins québécois disponible en négoce. De plus, Louis connait bien l'Ontario: il y a travaillé sous Thomas Bachelder et vendait les vins du Domaine Queylus.
Ils choisissent donc de faire du vin avec des raisins d'Ontario, puisqu'il est beaucoup plus facile d'obtenir des raisins et le terroir y est exceptionnel: la saison végétative est plus longue et les cépages hybrides autant que ceux d'origine européenne s'y épanouissent à merveille. De plus, on est à un moment où les vins d'Ontario s'invitent de plus en plus à la table des Québécois.
[caption id="attachment_397115" align="aligncenter" width="200"] via SAQ.com[/caption]
Plusieurs de leurs vins sont disponibles en SAQ et en importation privée (chez l'agence de Jean-Sébastien, In Vino Meritas), mais on va faire comme tout le monde et surfer la vague des vins oranges ! On a goûté à leur gewurztraminer en skin contact et on a adoré! Un excellent vin de macération 100% gewurztraminer hyper parfumé, avec des arômes floraux et fruités. Disponible ici.
Nathalie Bonhomme, en Espagne
Credit: via www.importation-epicurienne.com
Native de Montréal, Nathalie Bonhomme a fait beaucoup de chemin dans le monde du vin avant de produire ses vins sous sa bannière, les vins Bonhomme. En 1985, à l'âge de 19 ans, elle quitte le Québec pour le Royaume-Uni. C'est à ce moment qu'elle découvre la gastronomie et les vins, puis qu'elle décide de suivre un cours sur les vins. Elle déménage ensuite au Cap en Afrique du Sud, où elle tente d'importer des vins sud-africains au Québec, mais la situation politique et sociale rend le tout bien difficile. C'est après l'Apartheid qu'elle est finalement capable de le faire.
En 1991, elle arrive en Espagne à Alicante avec le même projet : importer des vins au Québec. Mais c'est en 2007 qu'elle tombe littéralement dans la barrique et qu'elle produit son premier millésime avec des raisins qu'elle achète et qu'elle vinifie chez un collègue vigneron.
[caption id="attachment_397110" align="aligncenter" width="200"] via SAQ.com[/caption]
Elle produit désormais une dizaine de vins disponibles en SAQ. Notre coup de coeur est probablement La Bonhomme rosé, un rosé 100% Monastrell qui vient de la région de Valence. On aime sa bouche charnue pour un rosé léger avec des arômes de gomme aux fraises qui laissent rapidement place à l'élégance et la fraîcheur. Pour le prix c'est imbattable! Disponible ici.