Après le vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca, remis en cause après que certaines personnes (des cas exceptionnels et extrêmement rares) ayant reçu leur première dose de celui-ci aient souffert de thrombocytopénie, soit des caillots sanguins associés à un faible taux de plaquettes sanguines, c’est maintenant au tour du vaccin de Johnson & Johnson de passer sous examen.
Today FDA and @CDCgov issued a statement regarding the Johnson & Johnson #COVID19 vaccine. We are recommending a pause in the use of this vaccine out of an abundance of caution.
— U.S. FDA (@US_FDA) April 13, 2021
Selon ce que rapporte La Presse, les États-Unis recommanderaient actuellement que l’administration du vaccin contre la COVID-19 à dose unique de Johnson & Johnson soit arrêtée temporairement, jusqu’à ce qu’une enquête sur des cas de caillots sanguins potentiellement dangereux soit menée — similaires aux cas rencontrés avec le vaccin d’AstraZeneca.
Ce seraient notamment les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA), deux importantes agences fédérales américaines, qui seraient en charge de l’étude approfondie de ces cas particuliers, où ont aurait pu observer des caillots de sang et une numération plaquettaire réduite (rendant le traitement habituel des caillots sanguins, l’héparine anticoagulante, potentiellement risqué) chez six femmes, dans les jours suivant leur vaccination.
Until that process is complete, we are recommending this pause. This is important to ensure that the health care provider community is aware of the potential for these adverse events and can plan due to the unique treatment required with this type of blood clot.
— U.S. FDA (@US_FDA) April 13, 2021
« Jusqu’à ce que ce processus soit terminé, nous recommandons une pause dans l’utilisation de ce vaccin, par prudence », précisaient la Dre Anne Schuchat, directrice adjointe principale des CDC, et le Dr Peter Marks, directeur du Centre d’évaluation et de recherches biologiques de la FDA, dans une déclaration commune.
Rappelons toutefois que ce ne sont que 6 cas particuliers sur les 6,8 millions de personnes ayant reçu le vaccin de Johnson & Johnson aux États-Unis, et que la grande majorité des récipiendaires du vaccin n’auraient eu aucun effet secondaire ou seulement des effets légers.
Pour le moment, les deux autres vaccins autorisés aux États-Unis ainsi qu’au Canada, ceux de Moderna et Pfizer BioNTech, ne semblent pas poser aucun problème.
Le Canada ne s’est toujours pas prononcé quant à cette recommandation de nos voisins du Sud, mais de plus amples informations devraient venir sous peu.
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