Friand des sandwiches Subway? Fidèle consommateur des produits de la chaîne de restauration rapide? Vous voudrez peut-être jeter un coup d’oeil à cet article, puisqu’une action collective contre les restaurants et comptoirs à sandwiches de la compagnie a présentement lieu au Québec, alors qu’on leur reproche d’avoir mal décrit le contenu exact de leurs sandwiches au poulet…
En effet, c’est au bénéfice de tous ceux qui ont acheté au Québec un sandwich au poulet d’un restaurant Subway, entre le 24 février 2014 et le 31 décembre 2017, que l’action collective serait intentée. Le représentant de ce recours collectif serait un certain Stéphane Durand, un fidèle client des sandwicheries Subway.
Selon La Presse, il reprocherait à l’entreprise d’avoir « faussement représenté que leurs sandwiches sont au poulet ». Il baserait notamment cette affirmation sur un reportage de CBC Marketplace, qui rapportait les résultats d’une analyse d’ADN des fameux morceaux de « poulet », effectuée par un chercheur de la Trent University’s Wildlife Forensic DANS Laboratory. Selon ces résultats, ceux-ci ne contiendraient qu’environ 50 % d’ADN de poulet, le reste étant composé de soja.
Alors que la Cour supérieure avait initialement refusé en 2019 d’aller de l’avant avec cette action collective, elle se serait ravisée au courant du mois de décembre afin de permettre à cette poursuite de « franchir toutes les étapes devant mener au procès ».
Même si la poursuite va de bon train, les allégations contre Subway et « la preuve » n’ont toutefois pas encore été jugées par un tribunal. C’est un juge, lors du procès final, qui devra déterminer si Subway a décrit adéquatement (ou non) le contenu de ses sandwiches au poulet à ses clients.
Si monsieur Durand et ses pairs l’emportent, Subway sera dans l’obligation de rembourser les sandwiches au « poulet » à tous ceux qui les ont achetés dans cette période, entre 2014 et 2017, en plus de dommages punitifs.