Des dizaines d’employés se sont réfugiés sur le toit de l’immeuble, tandis que plusieurs autres auraient été pris en otages à l’intérieur.
En début d’après-midi, ce vendredi 13 novembre 2020, un groupe d’individus aurait pénétré dans l’immeuble de bureaux qui abrite les bureaux d’Ubisoft, à l’angle de la rue Saint-Viateur et du boulevard Saint-Laurent, à Montréal.
Ils auraient ensuite pris en otage une dizaine de personnes, avant d’exiger une rançon — dont on ne connaît pas encore la somme — pour la libération de ceux-ci.
BREAKING – Dozens of people are being held hostage on the rooftop of the #Ubisoft building in #Montreal, Canada. pic.twitter.com/7qGBmnRv19
— Disclose.tv 🚨 (@disclosetv) November 13, 2020
L’opération policière armée, menée par l’escouade d’intervention tactique, aurait débuté aux alentours de 13h30, afin de désamorcer la situation.
Selon TVA Nouvelles, les employés détenus seraient embarrés dans une salle de conférence.
Pour s’échapper, plusieurs autres se sont barricadés sur le toit.
#Breaking: Ongoing police operation at the corner of Saint-Laurent and St-Viateur at #Ubisoft #Montreal. pic.twitter.com/CHmCC90PgJ
— دودول طلا (@LievanTem) November 13, 2020
Au moment d’écrire ces lignes, des ambulanciers équipés de vestes pare-balles ont été dépêchés sur les lieux. L’escouade tactique serait à l’approche du building, dans le but de vérifier l’état et la gravité de la situation.
Le SPVM (Service de police de la Ville de Montréal) n’a pas encore précisé si cette prise d’otages ferait partie d’une plus grande opération.
Aucun des employés d’Ubisoft ne s’est encore prononcé publiquement sur la situation. On ignore toujours si c’est bel et bien l’entreprise montréalaise qui était visée par cette présumée prise d’otages, ou la cible était l’une des autres compagnies dont les bureaux se trouvent à la même adresse.
MISE À JOUR:
La « prise d’otage » s’est finalement avérée être un canular (confirmé à 15h50), une enquête sera menée afin de trouver la ou les personne(s) derrière l’appel logé en début d’après-midi afin d’hameçonner les forces de l’ordre («swating»).