Le projet de loi 72, déposé hier, 21 octobre 2020, par le gouvernement provincial, autoriserait désormais les restaurants à vendre de l’alcool pour accompagner leurs repas en commandes à la livraison, chose qui n’était pas possible jusqu’à maintenant — les clients devaient aller chercher leurs commandes à emporter afin de pouvoir acheter de l’alcool avec leurs plats.
Ainsi, les Québécois pourront bientôt faire livrer une bouteille de vin ou des « prêts-à-boire » (comme les gins-toniques en canette), directement à la maison, à siroter en mangeant un bon repas du restaurant.
C’est par l’entremise d’applications comme Uber Eats ou Skip The Dishes, ou encore via les sites Web de chacun des établissements que les commandes de bouffe et d’alcool pourront être effectuées. Toutefois, malgré cette nouvelle liberté accordée aux clients et aux restaurateurs, il est à garder en tête que les restaurants seront tenus responsables si jamais ils livraient de l’alcool à des mineurs.
Pour ce faire, « le restaurateur qui dispose de son propre service de livraison a déjà la responsabilité de faire des vérifications sur l’âge du consommateur », explique La Presse.
Mais, si les livraisons et commandes sont effectuées via une tierce application, le restaurateur devra s’entendre avec ce service de livraison pour que des vérifications soient effectuées sur l’âge de la personne qui a commandé de l’alcool, même si les livraisons peuvent se dérouler sans contact (service offert depuis le début de la pandémie).
« […] Si on n’est pas capable de vérifier l’âge, il ne faut pas livrer, c’est aussi simple que ça. » Affirmait d’ailleurs Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’Alcool.