Foyer d’éclosion: Une soirée karaoké à Québec cause 50 cas positifs à la COVID-19!

C’est durant la soirée du  23 août dernier au bar Le Kirouac, dans le quartier Saint-Sauveur à Québec que l’événement traditionnel de karaoké aurait tourné au vinaigre. Entraînant 50 infections confirmées à la COVID-19, la police de Québec a dû ouvrir une enquête.

Les autorités de santé publique nous rappellent de garder en tête que le nombre de cas confirmés suite à cette fameuse soirée karaoké pourrait encore s’agrandir dans les prochains jours, compte tenu de la vitesse à laquelle le virus s’est propagé ce soir-là — rapidité qui a d’ailleurs surpris le directeur de santé publique par intérim au CIUSSS de la Capitale-Nationale, le Docteur Jacques Girard.

À ce jour, 40 personnes présentes ce soir-là ont reçu un test positif, et 10 autres cas ont été déclarés dans leurs entourages proches, pour un total de 50 personnes infectées. Parmi celles-ci, trois enfants des clients ont contracté le virus, les positionnant comme transmetteurs potentiels lors de leurs contacts à l’école.

Toutefois, les autorités savent que certains clients du Kirouac ont probablement fréquenté d’autres bars de la ville, après la fermeture préventive de l’établissement, ce qui pourrait signifier que d’autres cas seraient à venir en lien avec cette soirée. Des clients du Kirouac en attente de résultats pour la COVID-19 auraient même visité jusqu’à six autres bars dans les jours suivants le 23 août.

Pour l’instant, la santé publique affirme qu’aucun cas positif n’a encore été décelé parmi les six bars fréquentés par les clients du Kirouac.

Le Dr Girard a cependant tenu à préciser que le bar Le Kirouac avait collaboré, et avait fermé de manière préventive la fin de semaine dernière.

Suite à ces événements, le CIUSSS de la Capitale-Nationale a émis hier, 2 septembre 2020, deux ordonnances pour « des gens qui ne collaboraient pas ». L’une des ordonnances vise à isoler un client du bar pendant 14 jours, la deuxième veut en forcer un autre à collaborer à l’enquête épidémiologique. En ajout à cela, on apprenait qu’une enquête est en cours depuis les derniers jours, confirmait le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Après réflexion, il se pourrait que le karaoké soit interdit, comme le laissait entendre la santé publique. Après une éclosion aussi soudaine, le Docteur Horacio Arruda recommande désormais aux Québécois de ne plus se rendre dans des soirées karaoké.

« Interdire les karaokés, on va voir ce qu’il en est. Moi je ne vous recommande pas d’aller au karaoké », disait-il.