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Vignes en ville: des immenses vignobles sur les toits montréalais!
Crédit: @vignes_en_ville via Instagram

Un premier «vin urbain» 100% montréalais? C’est ce dont rêve Véronique Lemieux, instigatrice du projet Vignes en ville et pionnière du milieu vinicole… Des toits de Montréal.

 

Appuyé par la Société des alcools du Québec (SAQ), par l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), par le Palais des Congrès et par Ubisoft, Vignes en ville a vu le jour en 2017, alors que l’agricultrice expérimentale installait les premières vignes en pots sur le toit du Palais des Congrès.

 

 

De fil en aiguille, Vignes en ville a pris de l’expansion et compte désormais plus de 465 pieds de vigne, répartis sur quatre toits et un terrain de la métropole.

 

Le plus récent venu dans la famille de Vignes en ville fût planté le 10 juin dernier, quand 200 pieds de vigne, dans 4000 gallons de terre, ont été installés sur le toit de la Centrale agricole du Laboratoire sur l’agriculture urbaine, à Montréal. Selon Véronique Lemieux, il s’agirait du «plus grand vignoble sur toit au monde», comme elle le mentionne dans une publication Instagram.

 

 

La ligne directrice et l’essence du projet? Étudier le comportement et les avantages des vignes rustiques en milieu urbain (tant en sol qu’en bac) sur les toits, et, éventuellement, en développer des vins intégralement produits et conçus ici.

 

Ce but ultime ne semble d’ailleurs pas si loin, alors que Vignes en ville a déjà réalisé une microcuvée de pétillant naturel rosé: un premier vin test, qui n’a pas été commercialisé.

 

 

«Il n’existe pas de mode d’emploi pour ce que l’on fait, c’est une nouvelle expérience», explique Véronique Lemieux à TVA Nouvelles.

 

Elle et son équipe mesurent l’efficacité du verre comme paillis qui, grâce à la réverbération des rayons lumineux, procurerait un mûrissement accéléré des plants en milieu froid, en plus de faciliter le drainage. Et, puisque les vignes consomment peu d’eau, et que leur feuillage agit comme une couverture protectrice et rafraîchissante, elles sont des candidates idéales à faire pousser facilement sur les toits.

 

 

Milieux de recherche pour étudier et développer des avancées sur de nouvelles pratiques pour l’agriculture en milieu urbain, les différents vignobles sur toits du projet doublent leur vocation, donnant aussi l’espace et l’occasion d’animer des ateliers, notamment sur la culture en milieu urbain et sur les avantages environnementaux qu’apporte le fait de verdir la ville — rendant le projet d’autant plus intéressant et accessible pour tous.

 

Pour en savoir plus sur l’initiative, rendez-vous sur le lien suivant ou consultez la page Facebook de Vignes en ville.

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