C’est ce qui est arrivé à monsieur Roland Renaud et sa femme, alors qu’ils se sont arrêtés dans un Tim Hortons en route vers les Îles-de-la-Madeleine.
Alors que le 13 juin dernier, madame Sonia Lebel, annonçait sur Twitter une entente entre l’Île-du-Prince-Édouard et les Îles-de-la-Madeleine pour le passage des touristes québécois, monsieur Renaud a tout de même reçu une amende plutôt élevée de 1 050$, après avoir contrevenu — et ce, seulement 3 jours suivant l’annonce — à l’un des règlements de l’entente, stipulant que les Québécois de passage ne peuvent pas s’arrêter, sauf pour faire le plein d’essence.
Entente interprovinciale avec #NB et #ÎPÉ pour le passage des #touristes québécois vers les #ÎlesdelaMadeleine. Assurez-vous d’avoir tous les documents en main.
☀️Bon été à découvrir ou redécouvrir notre merveilleux Québec! @caroaubureau @MarieEveProulx_ https://t.co/ufJNKWN0oZ— Sonia LeBel (@slebel19) June 13, 2020
Selon le quotidien La Presse, monsieur Renaud et sa femme avaient conduit toute la nuit, afin de traverser le Nouveau-Brunswick et une partie de l’Île-du-Prince-Édouard avant d’enfin arriver à Souris — point de départ du traversier vers les Îles-de-la-Madeleine. Après ces nombreuses heures sur la route, le couple (fatigué et affamé) s’est arrêté au Tim Hortons pour une brève pause-café.
Toutefois, une fois repartis, c’est une bien mauvaise surprise qui les attendait en arrivant au quai du traversier: un agent de la Gendarmerie royale du Canada l’attendait, avec une amende de 1050 $. « Quelqu’un a probablement appelé pour porter plainte. Le policier a été très gentil, il a dit que c’était bien affreux de donner un ticket pour ça, mais qu’il devait faire son ouvrage », raconte à La Presse le Madelinot du Havre-Aubert.
Cependant, si monsieur Renaud désire contester cette lourde contravention, il devra embaucher un avocat de l’Île-du-Prince-Édouard et plaider sa cause à Charlottetown: un prix qu’il estime plus cher que de simplement payer l’amende.
L’entente de droit de passage avec le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, négociée par le gouvernement du Québec afin de permettre à l’archipel de maintenir quelques-unes de ses activités touristiques durant la haute saison, semble toutefois un peu trop stricte aux yeux de plusieurs vacanciers, qui manifestent leur mécontentement, tout comme Roland Renaud.
Les barèmes de cette entente comprennent, entre autres, des points de contrôle aux frontières des deux provinces. De plus, les policiers exigent une preuve d’embarquement sur le traversier ainsi qu’une lettre attestant du lieu d’hébergement aux Îles-de-la-Madeleine, et le Nouveau-Brunswick accorde un maximum de 9 heures pour traverser son territoire en auto — passage qui se fait en à peu près 6 heures. Finalement, depuis dimanche dernier, il est désormais obligatoire de s’enregistrer en ligne sur un site du gouvernement néo-brunswickois avant de franchir la frontière.
On recommande ainsi à tous les vacanciers qui se tournent vers les road-trips à travers la province d’être vigilants et de bien s’informer sur les diverses règles des différentes régions avant de partir.
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