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Le salaire minimum va augmenter au Québec à compter du 1er mai
Crédit: Allange via Pixabay.com

Même si la crise de la Covid-19 affecte toutes les sphères de la société, le gouvernement caquiste de François Legault confirme que la hausse du salaire minimum aura bel et bien lieu le 1er mai, tel qu’annoncé en décembre dernier.

 

« Il s’agit d’un geste concret permettant de favoriser la reprise économique du Québec. En plus d’assurer une rémunération équitable aux salariés concernés, nous augmentons leur pouvoir d’achat sans nuire à l’emploi et à la compétitivité des entreprises québécoises. Un geste qui témoigne de toute notre gratitude et de toute notre reconnaissance à leur égard», a précisé Jean Boulet, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

 

C’est donc une assez bonne nouvelle pour les travailleurs au salaire minimum, puisqu’on sait que ce sont majoritairement eux qui ont continué à offrir des services durant la pandémie : commis d’épicerie, livreurs, caissiers de dépanneur ou d’épicerie, employés de fast food, etc.

 

Le 1er mai donc, le salaire minimum au Québec va augmenter a de 12,50 $ à 13,10 $ de l’heure, soit une hausse de 0,60 $/h.

 

Il s’agit d’une majoration de 4,8 % par rapport à l’ancien taux.

 

Cela signifie que les employés travaillant au salaire de base recevront environ 1 125 $ de plus annuellement en travaillant 37,5 heures hebdomadairement et en comptant 50 semaines de travail.

 

Les serveuses et serveurs et tous les employés payés au pourboire, quant à eux, recevront un salaire minimum de 10,45, soit une huasse de 0,40 4/h.

 

Et comme le Premier ministre a insisté pour que les jeunes aillent travailler dans les champs du Québec cet été, le ministre Jean Boulet précise qu’un salarié affecté exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises sera respectivement payé 3,89 $ (+0,18 $) et 1,04 $ (+0,05 $) du kilogramme.

 

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