Dans un article publié ce matin sur La Presse, on apprenait, d’ailleurs, que pour le candidat à la direction du PQ, la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité majeure. En ce sens, de mieux contrôler l’influence (positive ou négative) qu’a l’industrie pornographique sur les consciences et habitudes sexuelles de tous et chacun.e serait, selon lui, une première piste majeure d’agent de changement. Il n’est pas rare que les films et vidéos XXX affichent des stéréotypes sexuels violents et dégradants envers les femmes, contribuant ainsi à une conception sociétaire des relations hommes-femmes biaisée et malsaine.
Ainsi, il propose en ce début de campagne, d’instaurer à Montréal une «taxe pornographique» (de taxer la pornographie), afin de financer une initiative similaire à Éduc’alcool, pour mieux outiller les Québécois.es dans leurs choix. Avec des géants de l’industrie comme MindGeek, entreprise établie à Montréal et décrite par monsieur St-Pierre Plamondon comme le «YouTube de la porno», la pornographie québécoise est «une industrie d’un milliard», explique-t-il en entrevue avec La Presse. Il propose donc de taxer leurs revenus jusqu’à 0,5% (ce qui générerait environ 5 millions par année) pour lancer son initiative «Éduc’alcool de la porno».
Il ne faut toutefois pas oublier que le projet est encore à l’état d’idée, et que rien n’est décidé (ou régit) encore.