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La «cascadeuse de la STM» fait le point sur ses actions!
Crédit: Cassandra Thomas (@cass.officiel)

Samedi dernier, le 9 février, la jeune femme de 19 ans Cassandra Thomas, originaire de France, mettait sa vie en péril pour le ‘gram, en effectuant une acrobatie des plus controversées: s’accrochant sur le pare-choc d’un autobus de la Société des transports de Montréal.

 

 

Quand tu rates le bus 😂🚎 When you miss your bus 😂🚌 Instagram- cass.officiel

Posted by Cass.officiel on Saturday, February 8, 2020

 

 

En effet, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, on voit mademoiselle Thomas agrippée à l’arrière du bus en train de faire du «car surfing», couchée sur la route enneigée, en plein sur la rue Sherbrooke Ouest.

 

 

«C’est extrêmement dangereux de faire ça et il pourrait y avoir des conséquences à un tel geste», déclarait l’agent relationniste de la SPVM (Service de police de la Ville de Montréal), Monsieur Jean-Pierre Brabant, après que le corps policier ait pris conscience des événements, suite à la vidéo partagée sur les réseaux sociaux, devenue très rapidement virale. Considéré comme du surf de véhicule (car surfing) selon le Code de la sécurité routière, le geste commis par la jeune française pourrait être condamné à 12 points d’inaptitude et à une amende de 1000$ à 3000$.

 

 

En réponse aux événements et aux actions posées par Cassandra Thomas, plusieurs internautes ont fortement réagi, vu l’ampleur, la gravité et le danger de son geste. En outre, on apprenait dans une entrevue accordée au Journal de Montréal que même le père de la jeune femme désapprouvait la témérité de sa fille. «La prise de risque, en tant que parent, c’est dur à vivre» confiait Hervé Thomas au JDM, peu après la diffusion de la vidéo de car surfing de la jeune Cassandra. «Les jeunes ont besoin d’exister au travers des réseaux sociaux, et par ce besoin de faire du buzz, il peut y avoir une escalade», ajoutait-il, lorsqu’interrogé quant aux motivations qui auraient pu pousser sa fille à agir de la sorte.

 

 

Pour sa part, Cassandra, alias «cass.officiel» déclare qu’elle ne regrette en aucun cas ses actions. Depuis qu’elle est toute petite, elle serait passionnée de cinéma et de sensations fortes. Ayant d’ailleurs déjà publié des dizaines de vidéos sur Instagram et YouTube sous le pseudonyme «cass.officiel», elle effectue depuis longtemps des cascades et semble être une habituée des situations précaires et dangereuses. Aspirante cascadeuse, elle soutient que, arrivée à Montréal depuis deux ans «seulement», elle ne serait pas encore tout à fait au courant des règles et des lois. «Depuis qu’on est arrivé à Montréal, on découvre les règles. On n’a même pas de feux rouges dans notre ville. C’est vrai que je n’y pense pas forcément. Ça fait à peine deux ans que j’apprends ça» confiait la jeune femme en entrevue. Elle répondait également aux accusations et aux jugements portés par plusieurs: «Je n’ai pas pensé à l’amende. On vient de Saint-Martin [dans les Caraïbes]. Chez nous, il n’y a pas de règles».

 

 

Bien que l’apprentie casse-cou dise qu’elle avait bien pris en compte plusieurs des facteurs ainsi que les risques encourus, elle déconseille à quiconque d’essayer la manoeuvre.

 

 

Une prouesse pas mal périlleuse, seulement pour des «likes»!

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