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Le Beach Club pourrait perdre son permis d’alcool!
Crédit: Beach Club (Instagram: @beachclubmtl)

Après y avoir recensé plus d’une centaine d’incidents (dans les 5 dernières années), reliés à la violence, à l’alcool, aux drogues et même aux regroupements de motards criminalisés, la police de Pointe-Calumet et des environs dénonce le Beach Club comme une source importante des problèmes que doivent prendre en charge le corps policier ainsi que la municipalité.

 

La Régie inter-municipale de police du lac des Deux-Montagnes accuse d’ailleurs le Beach Club d’engorger les différents services d’urgences de la région, dû à ses activités prônant l’excès et la consommation, qui engendrent plusieurs incidents.

 

Parmi ces interventions d’urgence, on compte une dizaine de cas d’intoxications sévères à la drogue ou à l’alcool, ayant recours au transport en ambulance.

 

Plus tragique encore, deux morts ont été recensés, directement en lien avec le Beach Club: une noyade en 2015 d’un client ivre, ainsi que la mort d’un citoyen de la ville de Pointe-Calumet, qui fut heurté par un client en voiture, trop pressé de se rendre sur le site de party.

 

Outre ces événements, la police a également détecté la présence de criminels et d’individus associés à des groupes criminalisés sur le site au moins 13 fois, entre 2016 et 2018, en plus d’avoir aperçu dans la section VIP du site des regroupements de motards criminalisés, qui y auraient passé beaucoup de temps — même après les heures d’ouverture de l’établissement.

 

Suite à ces rapports des différents services d’urgence, le Beach Club a été convoqué le mois prochain à la Régie des alcools, où il se verra peut-être être retiré ou suspendu son permis d’exploitation.

 

Toutefois, la mairesse de la ville, Madame Sonia Fontaine, prend une position différente de celle des autorités. Elle affirme, dans une entrevue avec La Presse, que «Le Beach Club a fait leur part pour accommoder les citoyens de notre ville, […] ils ont mis des efforts pour diminuer le nombre de plaintes et ça semble porter fruit».

 

Il faut aussi reconnaître que, malgré les nombreux incidents, compte tenu du nombre astronomique (quelques milliers de personnes) de client(e)s visitant le site lors de la saison estivale, le ratio d’accidents versus le nombre total de gens est somme toute «raisonnable».

 

Finalement, le Beach Club et son propriétaire et porte-parole, Olivier Primeau, ne ce sont toujours pas prononcé sur la situation.

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