Le nom de la rue Amherst à Montréal était devenu problématique. En effet, Jeffery Amherst, 1ᵉʳ baron Amherst, un officier de l'armée britannique et un administrateur colonial, avait contribué à «l'extinction» des Premières Nations lors de la colonisation des Amériques par les Européens.
Ainsi, l'administration de la ville de Montréal, après plusieurs pressions faites par la population, a décidé d'offrir un nouveau nom avec une connotation plus positive à cette rue.
Ainsi vient de naître la rue Atateken.
C'est la mairesse Valérie Plante qui en a fait l'annonce sur son compte instagram aujourd'hui.
«Aujourd'hui, on célèbre la Journée nationale et montréalaise des peuples autochtones en concrétisant un projet qui me tient particulièrement à coeur et que plusieurs d'entre vous attendez depuis longtemps. Je vous annonce que la rue Amherst se nommera…la rue Atateken!»
«Ce mot, qui signifie «frères et soeurs» ou «fraternité» en langue kanien'kéha (mohawk), porte les idées de rapprochement et d'inclusion, qui traduit à merveille l'esprit de Montréal et de notre démarche de réconciliation avec les peuples autochtones. Merci à ma collègue et conseillère associée à la réconciliation avec les peuples autochtones, Marie-Josée Parent, d’avoir bien voulu prononcer le nom de la rue Atateken!»
