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Il semblerait que la STM charge des frais illégaux à ses usagers
Crédit: Vanessa Hébert

Malgré qu’elle ait ses bons côtés pour nous déplacer à travers la ville, la STM fait aussi souvent chialer les Montréalais. Aujourd’hui, les usagers du service ont une autre raison d’exprimer leur mécontentement : il semblerait que la STM charge des frais illégaux aux usagers.

Eh oui, tu le sais peut-être déjà (ou peut-être pas), mais si tu as une carte OPUS régulière, donc une carte sans photo, ta carte a une durée de vie de quatre ans seulement. C’est ainsi depuis 2012. Après quatre ans, tu dois donc te procurer une nouvelle carte et depuis janvier 2017, acheter une nouvelle carte implique de débourser 6 $ pour celle-ci. Or, il semblerait que ces frais soient illégaux selon l’Office de la protection du consommateur (OPC). C’est en effet ce que rapporte un article du Journal de Montréal.

De ce qu’on peut lire dans l’article, l’OPC explique que la carte OPUS est une carte prépayée selon l’article 187.1 de la Loi sur la protection du consommateur. Les cartes prépayées doivent, selon cette même loi, être remplacées gratuitement par le commerçant. Différent son de cloche du côté de la STM, qui elle, estime ne pas être un commerçant au sens de la Loi sur la protection du consommateur, et que la carte OPUS n’est pas une carte prépayée.

Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est quand on se rend compte que d’autres grandes villes canadiennes n’opèrent pas de la même manière. À titre d’exemple, à Toronto, la carte coûte 6 $, mais n’a pas de date d’expiration et à Vancouver, la carte exige un dépôt de 6 $ (remboursable en tout temps) et a une durée de vie de 15 ans. Pourquoi alors est-ce ainsi dans notre métropole? Le Journal de Montréal s’est entretenu avec une porte-parole qui mentionne que « la durée de vie de la carte a été établie par la “communauté OPUS” en se basant sur “les normes de l’industrie” et la “recommandation du fabricant”. » Or, comme l’article le démontre, ce n’est pas le cas dans les autres métropoles au pays. Étant au courant de ça, c’est un peu fâchant de savoir que nous devons repayer tous les quatre ans. 

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