Aujourd’hui le 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Pour l’occasion, l’AIDES (association de lutte contre le sida) et son homologue belge Ex Æquo proposent une solution radicale au problème de l’homophobie. Il s’agit d’Homophobiol, un médicament pour traiter cette « maladie », disponible sous différents formats dépendamment du niveau d’homophobie à soigner selon un article du Huffington Post.
Ce traitement médical est bien sûr une plaisanterie, dont l’ironie espère dénoncer les tristes causes de l’épidémie du sida, soit les multiples agressions, physiques et verbales, dont sont victimes les homosexuels, bis et trans, ainsi que leur rejet par la société. En effet, comment ces personnes pourraient-elles espérer avoir accès à des soins et à des mesures de prévention en étant tenues à l’écart et intimidées lorsqu’elles affirment leurs droits?
La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie est un moment de convergence des actions de lutte menées contre l’homophobie et la transphobie. Cette journée vise, entre autres, à favoriser la compréhension des citoyens et citoyennes sur la base de l’orientation sexuelle et l’identité de genre ainsi que l’inclusion des personnes homosexuelles et trans dans la société. Elle a également pour but de démontrer les effets dévastateurs de l’homophobie et la transphobie dans une société. Un but dont la nécessité est bien évidente, si l’on se souvient des récents incidents ayant mené au « Kiss in » contre l’homophobie du 9 mai dernier ici à Montréal. Des incidents qui ne sont pas isolés, puisqu’à l’heure actuelle, 78 pays criminalisent les relations sexuelles entre personnes de même sexe, et pour certains, ce crime est parfois passible de peine de mort toujours selon le Huffington Post.
Un médicament pour traiter l’homophobie, voilà une idée brillante et bien tournée qui, on l’espère, saura atteindre son objectif. Et vous, comment allez-vous marquer cette importante journée?