Avec un retard accumulé dans l’entretien de ses rues et de ses réseaux d’aqueduc et d’égout, la direction de Denis Coderre continue ses efforts pour corriger ce problème symptomatique à l’égard de ses infrastructures.
Plus de 400 chantiers sont prévus pour cette année 2016, c’est donc dire que les Montréalais vont devoir affronter, une fois de plus, un été extrêmement exigeant en détours, en cônes orange, en accès interdits, en panneaux de signalisation incompréhensibles, en gars de constructions qui, parfois, semblent procrastinés et bien sûr, en chahut insupportable pour les tympans. Un effet chaotique qui va certainement enrager plusieurs Québécois…
Comme si ce n’était pas assez décourageant, Papineau, Ontario, Saint-Patrick, Saint-Denis, la liste des artères montréalaises touchées par l’un des 400 chantiers prévus cet été est encore plus longue que celle de l’année dernière.
Malgré tout, le responsable des infrastructures à la Ville de Montréal, Lionel Perez, est optimiste, mais aussi réaliste. Ce dernier promet une meilleure coordination des travaux, mais il reconnaît que les retentissements seront importants au sein de la ville. À noter qu’environ 200 millions de dollars iront à la voirie, 252 millions à l'aqueduc et aux égouts, et 79 millions aux grands projets comme le chantier de l'autoroute Bonaventure. C'est ce qui est confirmé dans un article de Radio-Canada paru hier soir.
Également, plus de 155 kilomètres de chaussée seront reconstruits et 65 kilomètres de conduites d’égout et d’aqueduc seront restaurés avec la technique de chemisage qui permet de réparer des tuyaux sans ouvrir de tranchée. De plus, la ville compte utiliser cette technique pour environ 60 % des travaux d’aqueduc et d’égout.
Conclusion : l’été risque d’être long…