Uber a mis en ligne une pétition en début de semaine dans le but de faire pression sur le gouvernement québécois.
L’entreprise souhaite qu’on légifère pour permettre à ses services d’opérer en toute légalité. Mercredi matin, la pétition « Gardons Uber au Québec » atteignait déjà 34 071 signatures, à seulement 5 929 signatures de son objectif.
Le maire Coderre a fait pression récemment pour que les services d’Uber soient suspendus à Montréal. Uber n’a pas considéré la volonté du maire et a depuis continué ses activités aussi normalement que possible. Selon Uber, Québec aurait avantage à légaliser le service comme Edmonton l’a fait. Une commission parlementaire a par ailleurs été mise sur pied pour étudier l’évolution du transport rémunéré. Uber salue l’initiative, mais fait appel à ses partisans pour faire pression sur les décideurs politiques.
Du côté des chauffeurs de taxi, les moyens de pression se multiplient. Aujourd’hui, selon un article de La Presse, ils tenteront de perturber la circulation au centre-ville. Ils reprochent entre autres à Uber de ne pas respecter la trêve qui était demandée durant les travaux de la commission parlementaire. Ils affirment être enclins à la respecter si Uber s’engage à faire de même.