Avec une série de calculs, des chercheurs de McGill ont réussi à savoir quel arrondissement subit le plus la pollution des voitures.
En tête de liste, le Plateau Mont-Royal qui, malgré toutes ces démarches visant à faire davantage de place aux cyclistes et à réduire l’impact environnemental, se voit envahir par les automobilistes, notamment et principalement ceux de la banlieue. Un paradoxe considérable.
Suivent dans le classement les arrondissements de Ville-Marie, de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et de Verdun.
Les chercheurs de McGill «se sont entre autres basés sur l’enquête Origine-Destination, une vaste étude qui se penche sur la mobilité des résidents de la région métropolitaine», selon ce que rapporte le Journal de Montréal. Ils ont ainsi regardé de très près les déplacements des voitures afin de savoir où il y a le plus grand achalandage.
Ils ont ainsi constaté que la pollution automobile ne venait pas nécessairement du quartier, mais bien des banlieues, autant les rives sud et nord que le côté ouest. Des 10 villes de banlieue qui polluent le plus avec leurs automobiles, on retrouve Sainte-Anne-des-Plaines, Lorraine, Saint-Amable, Côteau-du-Lac et Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Évidemment, les principales villes polluantes n’ont pas un système de transport en commun très adéquat, contrairement aux grosses villes banlieusardes comme Laval et Longueuil. Il serait donc particulièrement favorable d’implanter un système de train de banlieue plus efficace dans certaines de ses villes. Il y a aussi le covoiturage qui mériterait d’être davantage priorisé…
Passage obligé vers le centre-ville pour beaucoup d’automobilistes, le Plateau voit donc un incroyable nombre de voitures passer en son sein chaque jour. Imaginez, deux secondes, où on en serait si Ferrandez n’avait pas mis autant d’initiatives de l’avant pour contrer ce trafic…