Maintenant qu'on sait tous que les Montréalais boivent moins que la moyenne des Québécois, il faut tenter par-dessus tout d'essayer de possiblement en connaître les raisons. Toujours prêt à déployer ses efforts pour expliquer les phénomènes sociaux de la sorte, NIGHTLIFE.CA vous dévoilent cinq quatre raisons aussi hypothétiques qu'évidentes.
Trop de temps dans les transports
Si, en région, les gens peuvent généralement tomber dans caisse de Coor's assez vite après la job, la situation est très différente en ville. En effet, en sortant d'la job, les Montréalais ne peuvent pas tout de suite tomber dans la boisson puisqu'ils sont généralement pris pendant 57 minutes dans un système de transport en commun pas toujours à la hauteur du prix de la passe. Les braves qui osent encore prendre la 47 Masson et la 55 Saint-Laurent en savent quelque chose. Rien de bien mieux du côté des automobilistes qui doivent redoubler d'ardeur pour tenter de trouver une rue du Plateau sur laquelle ils peuvent tourner à gauche avant 22 heures. Résultat : une grosse heure de brosse perdue chaque jour de semaine. Dramatique.
Des goûts trop fancy
Comme si c'était pas assez de perdre une heure dans le traffic chaque jour, les Montréalais doivent également perdre un nombre incalculable de temps à essayer de trouver une nouvelle bière de microbrasserie à essayer. C'est ce qui arrive quand l'offre est trop abondante et que la curiosité se développe à coup de six pack de rosée d'hibiscus à 19,75$. En région, la caisse de Coor's est confrontée à une compétition un peu moins vive, et les gens qui veulent partir s'a brosse (lire : tout le monde) ne perdent pas de temps à niaiser dans le frigo à bière.
Crédit : Wikimedia / Libre de droits
Police partout, boisson nulle part
En région, les déplacements à pied sont toujours agrémentés d'une bonne quille de bière. Considérant que le char de police fait une ronde à chaque trois jours entre 13h08 et 13h34, les gens peuvent se le permettre, sans être trop stressés. À Montréal, c'est différent : y'a toujours un policier zêlé pour te donner une contravention quand tu veux simplement passer le temps avec une Pabst entre les mains en attendant que ton ami finisse son shift au Cora Déjeuners.
Le kombucha
Victimes de la folie bio qui sévit depuis plusieurs années, les Montréalais doivent souvent faire face aux différentes modes de breuvages trendy. Récemment, le kombucha s'est imposé à travers toute la ville grâce à sa culture symbiotique de bactéries, qui a véritablement envahi la métropole. Ainsi, les citoyens préfèrent passer un 4 à 7 ben tranquille à boire un Rise au Crudessence plutôt que de virer sur les ailes de poulet et les 4 litres de bière flatte à la Cage. Inutile de dire que cette tendance influe GRANDEMENT sur la consommation d'alcool des Montréalais. Déplorable, sans doute…
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