Nos BD préférés de l'été: à emporter dans vos bagages (tant pis pour la troisième paire de chaussures) ou à glisser dans un sac de plage (entre la bière et les gougounes).
Glorieux printemps 4
Sophie Bédard, Pow Pow, 22,95$, en librairie.
Fini le secondaire pour Micheline, Antoine, Mathieu, Émilie et Noémie. Au menu de cette dernière − snif! snif! − mais délicieuse aventure: bal, chalet, confidences, drame canin, déménagement et bien sûr, quelques perles de sagesse comme : « Touche jamais à l’amour. Ça tache. »
La machine à influencer
Brooke Gladstone et Josh Neufeld, Ça et là, 36,95$, en librairie.
Devant la grave crise qui secoue les médias, cette BD documentaire arrive à point nommé. La journaliste Brooke Gladstone (NPR) y dépeint les hauts et les bas de l’histoire du journalisme dans le but avoué de montrer que l’information n’est pas hors de notre contrôle. Comment réfléchir tout en se divertissant.
Comment faire
Pascaline Lefebvre, La mauvaise tête, 16,95$, en librairie.
D’étranges créatures chauves, nues et toutes en courbes habitent les pages de la première BD de Pascaline Lefebvre. À la queue leu leu, les histoires s'enchaînent sans fil conducteur, partageant seulement un même humour absurde qui traque nos petits travershumains.
La technique du périnée
Ruppert et Mulot, Dupuis, 35,95$, en librairie.
À l’ère de Tindr et de Grindr, le sexe n’a jamais été aussi facile d'accès comme le souligne si bien cette BD…Artiste visuel, JH rencontre Sarah grâce à l’application OkCupid; s’ensuit une relation érotique trouble, qui devient totalement obsédante pour JH.
Albert Théière
Mathieu Goyer, Ta mère, 20$, en librairie.
Pauvre Albert! Quand il découvre avec honte que son nez est à l’envers, il décide de se faire pousser une moustache et s’isole chez lui avec son chat en attendant. Un joli petit plaidoyer pour l’acceptation de soi.
Journal
Julie Delporte, L’agrume, 37,95$, en librairie.
Inspirée par Annie Ernaux, la Québécoise Julie Delporte use de l'intime pour mieux atteindre l’universel. Dans ce récit autobiographique d’une rupture, les mots nostalgiques, pleins de fragilité, sont bercés par une profusion de couleurs qui ravit nos yeux.
Et vous, quels BD lirez-vous cet été?