Jadis, Ginette Reno, Fernand Gignac et Michel Louvain étaient des habitués du Café Caprice. Ils y ont tous poussé la chansonnette dans les années 60, avant que les effeuilleuses investissent le cabaret le temps de quelques années, et qu’ensuite, l’endroit soit rebaptisé le pub De Londres à Berlin. Aujourd’hui, ce serait assez surprenant que vous les croisiez dans ce nouveau bar du Plateau occupant la partie avant du Diable Vert…
De l’époque yéyé qui l’a vu naître, le Café Caprice n’a gardé que le nom, un décor à l’influence un brin rétro, et son enseigne d’origine, qui fait maintenant office de luminaire au-dessus du bar.
Durant les belles journées et les soirées chaudes, la terrasse, plein soleil, accueille une clientèle plutôt bigarrée, et plus âgée que celle qui fréquente habituellement la piste de danse du Diable. Et qui dit soleil et chaleur dit sangria! Le Café Caprice l’offre en quatre choix de couleurs: la blanche, la rouge, la rose et même la turquoise, ou en version Capricieuse, avec du mousseux. Fruits pour macération inclus! Au menu: petites pizzas, assiette de fromages, bouchées diverses, hot-chien-chaud, et ailes de poulettes.
Nostalgiques de la belle époque des cabarets montréalais? Vous êtes plus que bienvenus à venir vous égosiller sur une chanson des Classels ou des Baronnets, le lundi soir, à la soirée karaoké. Ton amour a changé ma vie…