Les défauts n'en étaient pas moins évidents. Les deux étaient brouillons, désorganisés dans leurs interventions au micro. Les compositions de Karim Ouellet sont erratiques, sinueuses. Chez Canailles, l'assurance scénique manque à l'appel en dépit des pitreries. L'interprétation est relâchée. Ils ont également été désavantagés par une sono déficiente, clairement pas prête à accueillir leurs arrangements strictement acoustiques: voix embrouillées, instruments mal calibrés… Le concours aurait intérêt à faire appel à un sonorisateur un peu plus polyvalent pour sa finale de l'an prochain.