Quand on a envie de planer froidement en s’imaginant les années 80, on se tape du Neon Indian. Et quand on a envie de soupirer en fredonnant (ou vice-versa), on écoute du Belle & Sebastian. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’un fin finaud ne se pointe et brouille les cartes avec une musique qui remplisse les deux fonctions… C’est maintenant chose faite avec Baths, dernier pseudonyme de Will Wiesenfeld, jeune Californien d’à peine 22 ans qui a précédemment roulé en mode expérimental, puis ambient.
Enfant de la balle, il a commencé à étudier le piano dès l’âge de quatre ans avant d’apprendre en autodidacte la guitare, la contrebasse et la viole, puis de dévorer le catalogue de Björk. L’appel de compatriotes beatheads comme Daedelus et Flying Lotus aidant, Wiesenfeld combine désormais un peu de toutes les facettes énumérées ci-dessus à une électronique dense et texturée.
Cerulean, son premier album, a été lancé chez Anticon à l’été 2010 et figure sur les palmarès de fin d’année de Sterogum, Fact et Pitchfork.
Baths
18 février | Il Motore
179, Jean-Talon O.
avec Braids et Starslinger
www.myspace.com/bathsmusic