Il y a des artistes qui disparaissent comme ils sont venus, sans personne pour témoigner de leur histoire, de leur talent, de leur voix. Grâce à la réalisatrice Tamra Davis, ce ne sera pas le cas de Jean-Michel Basquiat, graffeur, peintre et photographe de talent qui œuvra à New York dans les années 70/80 et fût l’ami d’Andy Warhol.
Dans son documentaire The Radiant Child (titre de l’article de René Ricard, dans Artforum magazine, qui lança la carrière de Basquiat à l’international), projeté au Cinéma du Parc dès le 8 octobre prochain, Davis nous fait découvrir des images complètement inédites de la vie du jeune artiste underground new-yorkais.
Alors étudiante en cinéma, Davis rencontre Jean-Michel Basquiat, dont elle devient l’amie et qu’elle filme sans aucune autre intention que celle de s’exercer avec sa vieille caméra. Deux ans plus tard, Basquiat mourra d’une overdose, au sommet de sa gloire. Tamra rangera les images bien au fond d’un tiroir, trop blessée par la mort de son ami pour en faire profit.
Vingt ans après, elle rencontre le père de Jean-Michel et lui demande la permission de faire un documentaire sur son fils. À partir de vieilles images et de collages originaux, Davis nous plonge dans l’underground new-yorkais des années 80 et nous fait vivre une expérience pop et vintage qui nous donnerait presque l’impression d’y être.
The Radiant Child est non seulement un hommage à l’artiste reconnu qu’était Jean-Michel Basquiat, c’est une chanson d’amour, dédiée à un ami parti trop tôt.
Jean-Michel Basquiat: The Radiant Child
En salle dès le 8 octobre
jean-michelbasquiattheradiantchild.com | cinemaduparc.com