Les textes de Martin Alary ne sont pas sombres, c’est plus que ça. Son domaine, c’est sa famille: sa mère qui mourra des suites d’une longue maladie, son père qui mettra fin à ses jours, dans le garage, après un AVC l’ayant sérieusement amoché. Partant de cette prémisse, aidé de Dany Placard à la réalisation (et un paquet d’autres choses), Alary raconte son histoire en huit chapitres. Si le texte manque parfois de fini, il compense grandement en sincérité et en émotion. Les musiques country un peu «lousses» (où on retrouve Placard et quelques Caloon Saloon) transmettent parfaitement le ton.