Arriver au U.N. est une expérience de club typique: il y a une petite file à l’extérieur, le portier est bien sapé, et notre coeur bat un peu plus vite que d’habitude quand l’idée nous traverse l’esprit que notre nom ne s’est peut-être pas rendu sur la guest list. Mais il y est, et on entre sans problème. Au bas de l’escalier, un corridor que l’on suit nous rapproche des pulsations électroniques.
Les propriétaires du club voulaient que l’espace soit accueillant, et la mission est réussie. C’est un lieu qui a beaucoup de classe, avec un système de son à la fine pointe, dont la clarté n’a d’égale que la puissance de son mur de subwoofers. Disons que ça vibre sur le dancefloor!
Pas un fil n’est visible, et des projections multimédias complémentent un système d’éclairage résolument moderne. Le mobilier est agréable à l’oeil, et confortable pour les fesses. Vous n’aimez pas la musique trop forte? En dehors de la piste de danse, nul besoin de crier pour se comprendre. Le staff est beau et amical, et le prix des drinks est raisonnable.
Ce qui risque de distinguer ce club des autres établissements plus «upscale» de la ville? Son audace dans la programmation musicale. C’est de la house pure et dure que l’on vous sert, et le commercial n’y a pas sa place. Les vendredis sont plus tech, les samedis plus vocal, et le club ouvrira bientôt les jeudis sous la direction musicale de Maus.
U.N. | 390, Notre-Dame O.
Entrée par la rue Sainte-Hélène
un1.ca