Le groupe ontarien, originellement projet solo du multi-instrumentiste Paul Saulnier (qui a touché à tout, du country au noise), a quelque chose de résolument eighties dans la production comme dans l’exécution: guitares fuzzées au possible, batterie frénétique et chœurs émotifs plongés dans le reverb. On n’est jamais très loin des moments plus dynamiques du dernier Arcade Fire ou des hymnes rock sensibles à la Pixies, ce qui n’est pas vraiment un reproche. Du rock indie bien senti et dans ta face. Le 31 octobre au Playhouse.