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Clubbin’ Marathon: Gaya, Glass Candy & Will Saul

MARATHON MUSICAL POUR UNE BONNE CAUSE
Gaya, un nouveau festival qui dure 18 heures, ce dimanche 20 juin aux Terrasses Bonsecours, est « un projet écologique » se déroulant pendant le solstice d’été, de 9h du matin dimanche à 3h lundi. Le festival devait originalement durer presque 24 heures, mais a été écourté pour des raisons obscures.

Mais peu importe – ce qui nous intéresse ici, c’est la programmation. Et, d’un point de vue d’amateur de house fini, elle est assez impressionnante.

Outre des locaux comme Nymra & Sofisticated et Green & Lateez, on pourra y entendre le prometteur torontois Carlo Lio, DJ Heather, Victor Calderone, Hex Hector et Audiofly. Les deux noms les plus excitants demeurent Adultnapper (un producteur de Brooklyn à la personnalité trouble qui donne dans le très sombre, et qui s’est d’ailleurs produit à Igloofest cet hiver) et le Vénézuélien Delete, dont le groove implacable est à ne pas rater.

Vu l’ampleur de l’événement, il sera tenu derrière l’édifice des terrasses, et non en hauteur comme c’est habituellement le cas. Et si on se fie à l’aménagement de l’événement de septembre dernier, avec Adam Beyer et Martin Buttrich, ça risque fort de ressembler à un mini-Ibiza.

 

L’ITALIE UNDERGROUND
Savez-vous ce qu’est l’italo-disco? J’ai longtemps cru que c’était la base de la musique électronique telle qu’on la connaît aujourd’hui. Le courant est issu des années ’80 et dont l’instigateur fut sans conteste Giorgio Moroder. La musique, elle, est « futuriste » et principalement composée avec des synthétiseurs et des drum machines, avec une thématique souvent spatiale. Bien entendu, l’italo-disco a tout d’abord été un phénomène underground avant de se commercialiser et d’envahir la culture populaire.

Le groupe américain Glass Candy en est plus qu’un pastiche. S’inspirant de la musique des Goblin (responsables de la plupart des trames sonores des films de Dario Argento) et de John Carpenter, leurs productions sont entraînantes et rétro, tout en bénéficiant de méthodes de production plus modernes, qui font sonner leur stock comme une tonne de briques.

Ils se produiront au Belmont ce 18 juin, en compagnie de Mike Simonetti, patron de leur étiquette de disques Italians Do It Better et excellent DJ, et de Why, Alex Why?.

 

SIMPLEMENT WILL
Will Saul, c’est un Britannique résident du défunt club londonien « The End », qui gère le label Simple Records. Fasciné par la house aux sonorités analogues, il produit avec Tam Cooper des joyaux old school irrésistibles, et sera l’invité de My Favorite Robot au Velvet ce vendredi 18 juin, dans le cadre de leur soirée mensuelle.

Sa compilation triple Balance donne un aperçu assez juste de ce dont il est capable, et il sera accompagné aux platines par les Robots et le Torontois Jonny White.

 

EN VRAC
Ce jeudi à la soirée Refresh du Parking, Bender dévoile un côté plus house de sa palette musicale.

Vendredi au Circus, les Allemands de Moguai font du bruit.

Et vendredi au Stereo, c’est le boss de Viva Music, Steve Lawler, qui est aux commandes.

 

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