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Morning Benders: le bon pli

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Morning Benders: le bon pli

Issu de la ville universitaire de Berkeley, en Californie, ce quatuor rejoint simultanément deux mouvances. Tout comme Surfer Blood, Rogue Wave ou The Shins, les Morning Benders sont nés du projet studio d’un seul homme, transformé par après en groupe en bonne et due forme.

Et tout comme Grizzly Bear, les Fleet Foxes, Band of Horses ou les Wild Beasts, la formation donne dans un mélange de pop psychédélique des années soixante, de glam-rock des années soixante-dix et d’indie-rock contemporain; ces influences étant fondues dans des mélodies fortement stylisées, puis décorées de couches multiples d’arrangements complexes et gracieux, composés d’autant d’éléments rock qu’orchestraux.

D’abord un projet solo pour le chanteur et guitariste Chris Chu, les Morning Benders ont vu le jour avec la parution du EP Loose Change, en 2006. Chu l’avait enregistré seul sur son ordinateur portable, avec un microphone comme seule pièce d’équipement externe. Ce n’est qu’une fois la galette parue que le musicien a recruté trois collègues pour former un groupe véritable: le guitariste et claviériste Joe Ferrell, le bassiste Tim Or et le batteur Julian Harmon.

La bande a enchainé avec un second EP (Boarded Doors, 2007), mais c’est avec son premier album, Talking Through Tin Cans, paru en 2008, qu’elle a vraiment commencé à faire des vagues. À partir de ce moment, le quatuor n’a donc plus eu besoin de celles qui frappent la plage de sa ville natale et a donc déménagé ses pénates vers New York, où il est maintenant établi.

Quelques autres EP ont aidé sa cause, ainsi qu’un album gratuit de reprises acoustiques (The Bedroom Covers, paru en 2008) comportant des relectures de pièces de Paul Simon, The Velvet Underground, Roy Orbison, Fleetwood Mac, les Talking Heads. On peut encore le trouver sur plusieurs blogues, dont celui-ci.

C’est toutefois en mars dernier que les Morning Benders ont frappé leur plus grand coup en lançant Big Echo, un second album coréalisé par Chris Cook de Grizzly Bear. Endossé par l’étiquette britannique Rough Trade, l’album (dont le titre serait un hommage à Phil Spector) montre le groupe sous un jour plus expérimental, sans étouffer sa facette pop, et jouit présentement d’un accueil critique extrêmement favorable.

The Morning Benders
15 avril
Sala Rossa | 4848, Saint-Laurent
avec Leif Vollebekk
www.themorningbenders.com/

 

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